Les grilles s’ouvrent, le son change, les podcasts fusent… et France Bleu ?

La concurrence radio n’a jamais été aussi rude et nous pouvons nous demander si le terme de grille de rentrée va résister encore longtemps…

Ces dernières années la rentrée radio n’a cessé d’être avancée et ne correspond plus à la rentrée des classes, mais au retour supposé des vacanciers. Cet été, nous n’avons eu « que » 8 semaines de grilles d’été, avec une rentrée alignée sur les radios privées. RTL2 a même dégainé sa recrue « star », Benjamin Castaldi (benji pour les intimes) le 21 août !

Rappelons désormais que Médiamétrie effectue des sondages même pendant l’été (voir blog du 28/06/2006), ce qui n’est sans doute pas étranger à ces phénomènes : Va-t-on vers la fin des étés au rabais ou disons (pudiquement) à l’économie ?

Il semble évident que les programmes doivent s’adapter au rythme de vie des auditeurs, à l’actualité et à l’air du temps. Pourquoi par exemple ne pas prolonger des chroniques estivales en septembre si la météo le justifie ? Faut-il s’inspirer d’RTL qui propose des opérations spéciales les jours fériés ?

Le même phénomène se produit déjà à la télé, sondée, elle, au quotidien. TF1 lance sa « Star Ac’ » dès le 1^er septembre et son nouvel habillage des J.T. une semaine avant le service public… France 3 programme tout l’été des inédits de son feuilleton « Plus belle la vie ».

Aurons-nous des grilles de printemps et d’automne en plus des 2 autres saisons, ce qui ne serait que justice pour ces saisons oubliée par l’appellation « grille d’hiver ». L’hiver n’a heureusement jamais duré 10 mois !!!

Dans tous les cas la radio évolue, le son change, les modes de diffusion se multiplient mais les programmes pour alimenter « les tuyaux » restent plus que jamais indispensables. Nous devons réfléchir à des formats « d’aujourd’hui » pour envisager sereinement le futur.

Les évolutions technologiques inéluctables sont des outils à notre service encore faut-il qu’il y ait une politique de programmes claire et précise en adéquation avec les nouveaux supports « podcastables », France bleu reste à ce jour une mine d’or sous exploitée (voir blog du 8/12/2005 et du 4/01/2006)!

Nous devons rester la force éditoriale de terrain au service de tous, la proximité est une valeur sure !

pg